Quoi de mieux que le Grand Est pour trouver des usines à l’abandon !
Pendant plus d’un siècle se sont succédées ici des générations d’ouvriers en sidérurgie jusqu’à l’arrêt
définitif de la production de fonte en 1990. Aujourd’hui, la plupart du site est laissée à l’abandon.
Les friches industrielles m’ont toujours donné envie de m’essayer au travail du nu avec une modèle.
Dureté du métal, froideur de la rouille – pureté du corps à nu, douceur de la peau. L’équation colle.
Le cap a été long à franchir, le chemin semé d’appréhension & de discussions mais nous y voilà :
Hiver 2015, grâce à une belle complicité née avec la douce Kaminari durant notre 1er shooting,
je réalise ma toute première série de nus féminins dans une confiance et une complémentarité des plus totales.
Je vous laisse découvrir le résultat par vous même 🙂
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2 Comments
Magnifique très beau Boulo . J’adore . Oui le nu dans une usine désaffectée le top . Bravo à vous photographe et au modèle
Alien Works est, selon moi, votre série la plus aboutie. Certes, dans celle-ci comme dans toutes vos autres séries, l’excellente profondeur de champ (très rare aujourd’hui dans les photos et dans les films ou téléfilms) permet à l’œil de vagabonder sur la photo ; mais ici vous avez parfaitement compris que le corps nu d’une femme était une irruption nécessaire dans l’abandonné des cadres. Une émotion esthétique à deux niveaux surgit ainsi , la passerelle entre d’une part le corps et d’autre part l’abandon du lieu étant faite par le dessous sali des pieds de la femme.
Si vous me permettez une remarque un peu critique, je vous dirai que dans vos séries où le corps de la femme n’est pas totalement nu, voire absent, cette émotion esthétique précitée est fortement gommée. Ne voyez pas ici une parole de voyeur frustré bas du front, mais une observation subjective visant à vous inviter à une réflexion de votre part sur ce sujet. Bien à vous.