Il n’était pas rare au siècle dernier que les propriétaires de grands domaines agricoles fassent ériger leurs propres chapelles.
Ils pouvaient ainsi fêter les grandes dates du calendrier liturgique chrétien en toute intimité, en famille mais aussi se recueillir dans les périodes de deuil.
Nous voilà donc, à nous faufiler sans bruit au milieu des oies, à quelques centaines de mètres du paysan œuvrant dans un hangar à vaches.
Arrivés à couvert jusqu’au chevet de la chapelle, nous n’avons plus qu’à pousser la porte et hop, disparition.
Dans le soleil du matin s’offre à nous un petit bijou d’architecture religieuse. Sans prétention mais tout en douceur, le calme flotte dans cet écrin de rose.
À mon plus grand plaisir, un petit orgue de bois trône toujours dans la tribune à l’étage … jusqu’à l’effondrement ?
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