C’est toujours très oppressant, plutôt perturbant de pénétrer dans une prison.
Plus on s’infiltre dans leurs entrailles, dans cette noirceur carcérale, plus l’on s’approche du coeur du système,
plus l’on passe des portes qui ont jadis été verrouillées à double tour ; plus l’on ressent cette sensation d’emprisonnement.
Les miradors au loin nous observent. Le ciel est gris, bas. On passe un mur d’enceinte,un barbelé, deux barbelés…