Toucher à l’univers de la médecine et de la psychiatrie, en pousser les portes;
c’est beaucoup de courage, un brin de fascination, un peu de malsanité et parfois une quête de confrontation avec soi même.
Parfois, les scènes sont lourdes, prenantes, touchantes, angoissantes. On y voit de tout : machines psychiatriques d’un autre temps,
spécimens dans du formol, restes humains laissés là, souvenirs de patients, dossiers psychiatriques …
Pourtant, pour moi, c’est en plongeant dans ses ambiances un peu glauques que je me sens grandir, que je me sens forte,
comme un besoin de me confronter à mes peurs, de m’inspirer de ces décors de films d’épouvante.
– En chacun de nous sommeille une part de sombre –