Comme attirée par un aimant invisible,
j’ai depuis les débuts été intriguée par le Salve Mater …
C’est quasiment indicible à vrai dire.
Pourtant, cet endroit n’a rien d’extraordinaire à première vue.
Ni à deuxième vue d’ailleurs.
Dans un dédale de couloirs vides,
quelques trésors d’un temps révolu trônent ça & là.
Quelques photos volées au passé, un pincement au coeur,
une atmosphère oppressante, le bruit des pelleteuses, la folie du silence.
Historiquement parlant :
La construction de ce vaste complexe psychiatrique débute dans les années 1900.
Le lieu, comme toujours, est reculé dans la nature, au grand air.
1926, inauguration en présence de la reine Elisabeth de Belgique.
But : promouvoir l’étude moderne de la psychologie.
Moyens : confort, liberté, air frais … et neuroleptiques.
1970 : transfert du service psychiatrique dans une fac de la région.
Beginning of the end.
2010 : début des travaux de réhabilitation en appartements.
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