Les Monts de Roquebrune

Le rocher de Roquebrune sur Argens est plein de mystères, emprunt de magie et de légendes. Dans un article datant de 2014, je vous contais
l’histoire du rocher côté monastère, sur le flanc nord du rocher et la vie de ses religieux cénobites au fil des siècles. Vous pouvez toujours le lire ici.

Cette fois, je vais vous parler de la faille dans la montagne rouge, celle qui permet de traverser la montagne.
Prudence cher lecteur si tu t’aventures par là bas, cette randonnée relève d’un certain sang froid et n’est pas donnée à tout le monde …
Il faut être acrobate et contorsionniste si l’on veut réussir à s’extirper de certains passages entre les rochers.
Il faut savoir garder son calme dans les moments périlleux, ce qui de mémoire et malgré l’avoir traversé des dizaines de fois, n’est pas chose facile.

*

De ce rocher plutôt atypique sont nées dans une France médiévale dominée par la religion, les légendes du Saint Trou :

La première explique la présence actuelle des Trois Croix au sommet du rocher à 373 mètres, crées en 1991 par l’artiste Bernard Venet.
« Lorsque le Christ mourut sur la croix, le rocher de Roquebrune se déchira en trois failles qui symbolisaient les trois plaies. »

Le Saint Trou en est sa faille la plus connue et elle donna naissance à la plus connue des légendes du rocher, celle de la Vierge et du chasseur :
« Alors qu’elle cueillait des baies, une pieuse jeune femme, très belle de surcroit, se fait prendre en chasse par un noble.

Dans sa fuite, elle se retrouve bloquée devant l’une des parois du rocher. Elle prie alors la Vierge de lui venir en aide.

Tout à coup, le rocher s’ouvre sur un passage si étroit qu’il permet de laisser passer la jeune femme mais pas le poursuivant. »
La morale de cette histoire dit que seules les âmes pures peuvent traverser le Saint Trou … À méditer.

Côté photo : reportage dans les profondeurs des abîmes
et nouvelle série d’auto portraits du côté de la chapelle Saint Jean,
plus aboutis et moins habillés qu’en 2014.

▲