Entre l’étroitesse de la route et les quelques chutes de pierres essuyées pendant la journée,
on comprend pourquoi cette route a été fermée à la circulation.
L’effort de la montée en vaut la chandelle : notre premier arrêt se fera à l’entrée de cet immense canyon,
là ou l’eau se jette pour le grand saut dans un panache de vert émeraude. Après quelques heures de travail et de repos,
nous reprenons notre ascension, direction la dite route des Ecouges et ses grandes grilles de métal.
Cette route historique fut achevée en 1883. La partie la plus spectaculaire, au plus haut de la montagne,
fut doublée dans les années 60 par un tunnel taillé à même la roche pour assurer la circulation montante.
Ici, la vue est vertigineuse et la balade pittoresque. Mais ne nous laissons pas ensorcelés, reprenons le travail …
Au prix d’une guerre avec le grand froid de l’hiver et des nombreuses griffures que l’on peut imaginer,
voilà donc le résultat d’une journée plutôt créative et décalée, dans les pas de mère nature.
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