L’aube se lève, au loin les champs brumeux de colza, tout fumant de la rosée matinale.
On s’enfonce dans la végétation de ce début de printemps frileux,
tapis dans les sous bois. Il nous reste à gravir la pente qui mène au plateau
de végétation sur lequel se dresse le Sanatorium.
Malheureusement & sans surprise, on se fait chopper par le gardien à la sortie
d’un bâtiment & bonjour la sortie. Ce sera donc un fail concernant la morgue
mais une belle surprise en ce qui concerne les tags des bâtiments,
qui donnent des ambiances de folie, comme je les aime.
Pour la petite histoire :
Ce Sanatorium, un des premiers hôpital pour tuberculeux de France, a ouvert ses portes en 1899.
Il comprend un pavillon pour les malades (pour hommes) ainsi qu’un complexe
de divers bâtiments pour les services généraux.
Après, une réquisition pendant la Première Guerre, un second pavillon, pour femmes,
est construit en 1925. La capacité du sanatorium atteint alors 320 lits.
En 1965, on fusionne les deux anciens pavillons, maintenant inutiles,
pour en faire un groupe hospitalier accueillant des personnes âgées, jusque 1997.
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